On a d'un côté 2 pieds nickelés qui débranchent des alarmes et de l'autre la CGT qui soutient ces criminels...
Le tribunal a reconnu coupables de sabotage deux agents de la RATP, accusés par leur employeur d'avoir interrompu le trafic de la ligne 6, lors des grèves de l'automne.
La CGT ne décolère pas. Pour le syndicat, le tribunal correctionnel de Paris a commis vendredi « une entrave au droit de grève » : les magistrats de la 10è chambre ont condamné deux agents de la RATP à un mois de prison avec sursis pour avoir saboté la ligne 6 du métro parisien, le 14 novembre, lors des grève de cet automne contre la réforme des régimes spéciaux de retraites. Stéphane Juillard, 35 ans, et Thierry Bono, 44 ans, ont été reconnus coupables de vol de «rupteur d'alarme». Les juges n'ont toutefois pas suivi les réquisitions, plus sévères, du procureur qui avait demandé début février deux mois avec sursis et 200 euros d'amende.
La stratégie des deux prévenus, qui risquent de perdre leur emploi, n'avait pas vraiment convaincu. Niant l'exaction qui a interrompu l'alimentation et immobilisé, une dizaine de minutes, des rames de la ligne 6 dans les stations ou à l'intérieur des tunnels, les deux hommes ont affirmé avoir vu sur les voies un troisième homme s'enfuir. Une version démentie par des photographies fournies par la RATP, qui montrent les deux agents sur les rails quelques minutes avant les faits. Les défenseurs des agents rétorquent que ces clichés «d'une provenance inconnue» ne décrivent «à aucun moment les employés faire ce qu'on leur reproche».
Risque de panique chez les voyageurs
La CGT, qui « apporte son soutien le plus total» aux condamnés, envisage de faire appel. L'organisation avait déposé un préavis de grève peu suivi lors de l'audience du 1er février.
La RATP souligne que ce vol aurait pu entraîner un mouvement de panique chez les voyageurs et avoir de graves conséquences sur «la sécurité ferroviaire.
Le Figaro