La tristesse n'est pas forcément de rater l'hystérie nationale ou les obsèques. La tristesse serait plutôt d'avoir perdu l'un des plus "grands" de notre histoire musicale.
Il faudrait remplir le Stade de France pour lui rendre un hommage, et même le Bataclan... Parce que Johnny, c'est Johnny. Quand on dit "Louis", "Paul" ou "Jacques", tu ne sais pas qui est présenté. Mais quand on te dit "Johnny", c'est le seul, l'unique, tu sais automatiquement qu'on dit "Hallyday" en sous-entendu comme nom de famille.
Et même celles et ceux qui ont 15 ans cette année, écoutent Amir, Louane et autres de maintenant, connaissent de par leurs parents, les générations d'avant, et même les radios qui diffusent leurs titres, des chanteurs d'avant, comme Johnny Hallyday, Daniel Balavoine ou Claude François.
On peut vouloir les obsèques nationales, mais on aurait préféré qu'il fasse encore quelques Stade-de-France dans les prochains mois/prochaines années.