Bonjour,
Je rentre de la gare de Yerres.
Mon premier sentiment est que j'espère qu'il ne s'agit pas encore d'un acte de terrorisme "interne" (la comparaison avec l'affaire dite de Tarnac serait alors totale).
Avec ma femme nous comptions prendre le DUCA de 8 H 57 (et de laisser passer le DOCA de 8 H 35 qui, comme d'habitude, est passé à 8 H 50...).
Su les infogares, il était annoncé que le trafic était perturbé pour cause d'alertes de sécurité intempestives (ça rappele des souvenirs, et je n'ai pourtant pas vu Pépy dans les journaux avec son air de chien battu terrassé par ces méchants terroristes qui ont joué avec ses trains).
Nous nous sommes donc installés dans le DUCA de 8 H 57, assis. Et de départ il n'y eu point. Au bout d'un moment, nous avons eu une annonce de l'Agent de Conduite pour nous dire que, suite à une rupture de caténaire, nous allions être retenus à quai pour une durée indéterminée. Annonce réïtérée à une rythme que je trouve approprié.
Finalement, vers 9 H 30, quelqu'un (en civil, je ne sais donc pas si c'était un agent SNCF ou un client) nous a dit que le prochain train partirait voie 2 et qu'il était actuellement à Savigny (c'est alors que mes espoirs d'arriver à Paris se sont évanouis, réalisant le nombre de personnes qui allaient déjà être entassées dans ce train). Je ne sais pas si c'était délibéré de ne pas faire d'annonce au micro, mais de passer wagon par wagon, mais en tout cas ça a permis de limiter l'afflux dans l'unique escalier.
Dans la gare de "gilets jaunes" (je ne connais pas leur titre exact, je m'excuse à l'avance de ce terme qui ne me parait pas très approprié) nous ont très bien renseigné (sous les invectives de certains usagers d'ailleurs). Avant de partir, j'ai entendu qu'ils annonçaient que le trafic était de nouveau interrompu pour cause de personnes sur les voies (certains clients s'étonnant d'ailleurs qu'on s'arréte pour si peu...).
Globalement, félicitation à la SNCF pour sa gestion de l'incident (ce pas si souvent donc autant le dire
). Juste peut être une légére amélioration à apporter : orienter les clients vers les transports en commun (qui auraient pu offrir une voie de sortie à certains, même si vu les masses elle était plus illusoire qu'autre chose).
Au final ce sera donc télétravail pour moi (mais je réalise que j'ai de la chance de pouvoir me le permettre et que l'incident ce soit produit alors que j'étais près de chez moi). Courage à tous les naufragés qui font devoir se débrouiller.
Oui et non : parce qu'à trop faire des fausses alertes on décrédibilise les vraies. Je pense tout particulièrement à un lycée où les alertes incendies étaient si fréquentes que personne n'y croyait plus. Jusqu'à ce qu'il y en ait une vraie...
De plus, habituellement, un alerte radio fait perdre une bonne vingtaine de minutes il me semble. Là on était à tout au plus 5 minutes. Donc les procédures ont forcément été écourtées non ?
Bonne journée
Hervé