Je dois écrire un article sur le déminage mais j'ai du mal à trouver les infos, même sur le site du ministère de l'intérieur. Alors j'ai écrit à ce ministère pour leur demander une documentation à ce sujet. D'ailleurs ils le proposent. Ils avertissent cependant que ça risque de prendre un certain temps.
Est-ce que ce serait une bonne idée d'envoyer cette demande également à la sncf au nom de l'association ? Feu vert ?
sur google : pas grand chose :
voici cependant ce que j'ai trouvé à ce jour :
http://www.lexpress.fr/info/economie/do ... ida=427594 :
Quand le plan Vigipirate est activé, ça se corse. Les équipes de déminage, basées à Versailles et appelées dès qu'un «colis abandonné» est signalé, mettent parfois deux heures pour se rendre à l'autre bout de la région. «Il faudrait les décentraliser dans chaque département», plaide Jean-Pierre Bailleul, président du Groupement des usagers des transports (GUT 77).
http://www.assemblee-nationale.org/12/c ... 04/185.aspDYSFONCTIONNEMENTS DE LA LIGNE D DU RER
M. Nicolas Dupont-Aignan - Il y a un peu plus d'un an, j'avais attiré l'attention de M. de Robien sur les dysfonctionnements de la ligne D du RER, l'une des plus longues du réseau ferré d'Ile-de-France, qui transporte chaque jour quelque 462 000 personnes, soit 20 % du trafic de la SNCF dans la région. Le Gouvernement avait alors doublé le nombre des trains aux heures creuses. Malheureusement, cette mesure n'a pas suffi : en deux ans, le taux des retards a doublé. En mars dernier, ces retards affectaient près de 20 % des trains !
Le 10 décembre, le syndicat des transports d'Ile-de-France a approuvé un projet visant à rendre l'exploitation plus fiable, mais ces trente millions d'euros seront dépensés sur trois ans. S'agissant d'une ligne qui relie deux pôles urbains en forte croissance - La Plaine-Nord et Melun-Sénart -, des investissements sont absolument nécessaires dès le prochain contrat de plan.
Mais la moitié des retards n'est pas imputable à l'organisation du système ferroviaire : elle est due à la découverte de colis suspects, à des suicides ou à des accidents de personnes, à des alertes à la bombe. Or la brigade de déminage compétente est basée à Versailles et il lui faut parfois une heure et demie pour arriver. Pourquoi ne pas créer une antenne à la Gare du Nord, plus centrale ? Cela éviterait de bloquer des trains pendant trois heures.
Les problèmes viennent aussi d'abus du signal d'alarme : on a recensé 1 125 de ces alertes en 2003, dont une seule était justifiée. Ne serait-il pas temps d'instituer un délit spécifique, assorti de sanctions financières ?
Enfin, alors qu'on enregistre un suicide par mois sur les voies, on n'est toujours pas parvenu à faire intervenir simultanément le protocole OPJ et les pompiers.
Quelle est la position du nouveau secrétaire d'Etat ?
http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/ ... s/deminage :
Le service du déminage de la sécurité civile
Répartis dans 20 centres de déminage, dont 2 outre mer (Guyane et Guadeloupe), les 307 démineurs de la sécurité civile sont chargés de la détection, de l'enlèvement, du désamorçage ou de la destruction des objets suspects. Ils apportent également leur concours lors des voyages officiels ou de grandes manifestations populaires et interviennent pour neutraliser et détruire les anciennes munitions des deux derniers conflits mondiaux, encore présentes dans le sol français.
L'organisation opérationnelle du déminage.
Un décret de 1976 fixe les attributions respectives du ministère de l'Intérieur et celui de la Défense en matière de recherche, de neutralisation, d'enlèvement et de destruction des munitions et explosifs. Le service du déminage de la DDSC est compétent sur tout le territoire national (hors rivages et mer), à l’exception des terrains militaires et du secteur de la préfecture de police de Paris.
Dans leur mission de dépollution (enlèvement de munitions anciennes), les centres interviennent à la demande des préfectures. Dans la mesure où ces munitions ont bien été identifiées, et qu'elles ne sont pas manipulées, elles ne présentent pas, dans la majorité des cas, un caractère de danger immédiat. Elles seront enlevées lors de tournées régulièrement organisées par les chefs de centre. Au fil des ans, le tonnage ramassé (500 tonnes par an) diminue.
Les interventions lors de découvertes d'objets suspects sont déclenchées, selon la même procédure par les centres opérationnels de zone ou par le COGIC. La quasi totalité des centres de déminage assure une permanence 24h/24h, afin de répondre plus rapidement aux nombreuses demandes qui parviennent au service à toute heure et tous les jours de l'année.
Les demandes d'appui pour les voyages officiels ou pour les grandes manifestations, sont faites par les préfets du lieu où se déroule le déplacement ou le rassemblement.
Une équipe d'intervention du déminage est constituée au minimum de deux démineurs, qui exécutent leur travail de façon autonome ; selon l'importance des missions, plusieurs équipes peuvent être mises en place simultanément.
Le bilan d'activité 2004
440 tonnes de munitions de guerre ont été traités.
La participation du service du déminage aux voyages officiels et à la sécurisation des grandes manifestations socio-culturelles ou sportives comme le traitement des engins suspects fut en forte hausse. Ceci résulte d’une part, de l’addition de l’activité des ex-artificiers qui s’ajoute à compter du 1er mai 2004 à celles des démineurs, mais aussi aux évènements qui ont marqué l’année. 43 démineurs ont été engagés sur le 60ème anniversaire du débarquement en Normandie. 17 sur le 60ème anniversaire du débarquement en Provence et 16 sur la visite du Pape à Lourdes.
Le recrutement
Il s'effectue actuellement selon deux procédures :
Par le biais de la loi du 2 janvier 1970
Cette loi facilite l'accès des sous-officiers de la défense à des emplois dans la fonction publique en qualité de lieutenant de police, après une scolarité à l'école nationale supérieure d'officiers de police.
Par la voie du détachement
Les personnels volontaires issus de la police nationale sont détachés au service du déminage, après entretien et eévaluation.
Aucune compétence en explosifs n'est demandée, la formation est entièrement pris en charge par le service après recrutement.
Pour plus d'informations, veuillez contacter martine.scalbert@interieur.gouv.fr.
la mention du 2è site peut-êter raccourcie :
La brigade de déminage compétente est basée à Versailles et il lui faut parfois une heure et demie pour arriver.
C'est un peu juste, non ?