Au chapitre de la prévention antiterroriste, déjà renforcée depuis août par une multiplication des contrôles aléatoires et des patrouilles mobiles dans les convois, les agents et officiers de PJ pourront aussi fouiller en cas de doute les bagages à main sans l'accord des passagers ni réquisition du parquet.
Ce qui va remonter la polémique du contrôle au faciès. Il faudrait ensuite savoir si les usagers accepteront des fouilles d'agents SNCF/RATP en l'absence de la police (dont, je crois, font les fouilles/palpations dans les commissariats mais pas dans un lieu public)
Enfin, il y aura forcément la question de la formation des agents au risque terroriste. Que doivent-ils repérer comme comportement suspect ? Comment réagir face à une attaque ?
Après si des terroristes estiment l'accès aux trains/métros trop compliqué ils n'ont que l'embarras du choix sur d'autres cibles : magasins, cinémas, écoles/universités, embouteillages de voitures, etc.
Le renseignement doit être prioritaire. Reste qu'il faut du temps pour former de nouveaux policiers !