Pour répondre un peu tardivement à la question, il n'y a pas d'autres AGV en circulation que les 25 rames commandées par NTV. Pas de soucis pour le texte suivant, il est de moi et issu d'un canard perso :Il y a déjà d'autres AGV en circulation ou ce sont les premiers ?
Dès la phase de conception, Asltom avait même pris soin de débaucher un cheminot incontournable en la personne de François Lacôte, papa du TGV classique, directeur de la campagne d’essais des records du monde sur rail de 1991 et 2007 et désormais membre du comité exécutif du constructeur et VRP de prestige de l’AGV.
Mais la chute est plus dure. Après le retentissant échec Saoudien (les TGV du royaume seront espagnols), Asltom cherche toujours ardemment les clients de l’AGV. Entre crise mondiale, concurrence féroce et protectionnisme national, la vie de la grande vitesse est dure. La première version de l’AGV est entrée en service le 28 avril 2012 pour le compte de la société italienne Nuovo Trasporto Viaggiatori (NTV), une toute jeune entreprise ferroviaire privée dont SNCF est actionnaire à hauteur de 20%. NTV exploite à ce jour 25 rames AGV rouge Ferrarri, (son président est aussi à la tête du constructeur automobile), les seules en service.
Mais SNCF, partenaire historique d’Alstom, ne s’est toujours pas lancée dans l’aventure AGV. L’entente historique et fraternelle s’est même trouvée écornée sur des sujets divers (renouvellement Eurostar confiée à Siemens, projet «Francilien» à Bombardier, AGV construit sans aucun brevet SNCF, une première) au point de se retrouver tous deux devant la justice britannique. Un contrat de 900M€ pour 30 TGV EuroDuplex plus tard, la hache de guerre est enterrée. SNCF et Alstom planchent même sur un projet d’AGV II, à 2 niveaux, correspondant davantage aux orientations de l’opérateur historique. Affaire à suivre.
Le marché de la grande vitesse est en pleine expansion Dans les différents pays où le réseau s’est développé de manière significative, une industrie ferroviaire nationale a accompagné cette dynamique, fournissant matériel roulant, installations fixes et accompagnement pour les EF. Ce fut le cas pour Hitachi au Japon, Siemens en Allemagne, Talgo en Espagne, Alstom en France, Ansaldo en Italie… Les pays n’ayant pas amorcé cette évolution risquent de se retrouver dépendants de constructeurs étrangers comme le Maroc ou les Etats-Unis qui prospectent du clé en main.
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