20 janvier 2006, je suis dans le DICA qui quitte théoriquement la gare de Villeneuve Saint Georges à 9h29. Le DIPA de 9h27 est arrêté en face (et non en FACE ).
Notre train s'arrête tout doucement ce qui provoque l'exaspération de certains usagers qui veulent prendre le DIPA pour échapper l'arrêt à Maisons-Alfort - Alfortville.
Une fois arrêté les portes restent bloquées, impossible de descendre. Au bout d'environ 20 secondes le conducteur annonce que suite à une agression dans le train d'en face (donc le DIPA), les portes sont maintenues fermées pour notre sécurité.
Ca, c'est une bonne idée.
Le ronfleur du DIPA se met en marche et pendant ce temps nos portes s'ouvrent. C'est la ruée sur le DIPA, avec évidemment ses portes qui ont du mal à se fermer. Comme quoi il ne faut pas sous-estimer les conséquences psychologiques liées à un arrêt supplémentaire.
Bon, le DIPA part, le HIVA de 9h32 arrive, et évidemment cette fois-ci c'est le transfert dans l'autre sens. Une fois parti on roule doucement jusqu'à l'entrée du Vert de Maisons.
Les agressions le week-end ne suffisent plus, ce fléau s'étend maintenant aux heures de pointe. Et les média ne sont pas en cause. Qu'ils en parlent ou pas, les agressions ont lieu. D'ailleurs dans un article du dernier numéro de la Vie du Rail, il est indiqué que l'histoire du Paris-Nice du premier janvier s'est produit de la même façon l'année précédente, sauf qu'on n'en avait pas parlé.