Je ne crois pas une seule seconde à la pression de telle ou telle ligne, ça le contrôleur s'en fout pas mal je pense (ou alors il change de mission). En revanche ces contrôles en sortie de gare, surtout en pointe, ne sont clairement pas le format souhaitable du contrôle quelle que soit la ligne...Mais voilà, il n'avait pas la pression du RER D.
Idem pendant notre voyage bayonnais, on allait à Saint Jean de Luz mais on avait pas pu prendre de ticket par manque de temps, car sinon on loupait notre train. Au bout de 5 minutes les contrôleurs sont venus et nous ont demandé notre titre, on leur a expliqué la situation et ils nous ont simplement facturé le prix d'un billet.J'ai eu un cas similaire en allant à Clisson le 21 juin dernier. Je n'avais pas fait attention, j'avais mis la date du trajet aller sur le billet au jeudi 20.
J'ai été voir le contrôleur pour lui demander ce qu'il fallait que je fasse, avant le départ du train de Nantes, et s'il pouvait me faire un billet au besoin pour régulariser ma situation. Il m'a fait un gri-gri sur le billet pour indiquer que c'était OK.
Dans les 2 cas (celui de Philippe et le mien) on remarquera qu'il y a eu le dialogue que l'on n'a plus dans ces opérations de contrôle en gare, et c'est ça qui est bien dommage...
On pourrait ajouter Paris Nord (Souterraine) ...Je suis pour la création d'un prix Nobel de la correspondance de transports en commun. J'ai déjà 2 nominés à proposer: La Défense et St Lazare-M14.
En même temps à leur décharge, il faut bien avouer que selon la banlieue visée, le public peut être très agressif... les policiers le savent très bien également et même eux en tant que représentant de l'ordre connaissent certains déboires...En banlieue, on en revient toujours à la même problématique, les contrôleurs ne sont jamais là et on ne les voit jamais. Sauf lors d'opérations de contrôles qui sont de toutes façons toujours mal venues et offensantes. En outre lors d'un incident, ils sont toujours planqués et invisibles, sauf ceux qui ont le toupet et l'incorrection de contrôler lors de cette perturbation.
C'est clair qu'on n'est plus à l'époque où les trains ne transportaient que des personnes assises... tout le monde est en mode sardine....Toujours en banlieue, il est désormais illusoire de procéder à un contrôle embarqué ...
C'est dans les deux sens d'ailleurs...Quant aux besoins de dialogue, pour connaître quelques contrôleurs, ils sont souvent difficiles. L'énervement, la rancœur, la colère réduisent toujours cette volonté à un échange de quelques secondes. Et cela finit invariablement comme les discussions perçues sur les forums/blogs entre cheminots et usagers : incompréhension et positions immuables.
Surement mais le geste est là... N'oublions pas que derrière les écrans, il n'y a pas que des gens qui viennent pour écrire, râler et tenter d'avoir absolument raison. Il y a aussi des personnes qui viennent lire et qui apprennent aussi certaines choses...Nous pourrons d'ailleurs juger de la qualité et du nombre des questions posées sur le Blog D à notre ASCT enrôlé invité à répondre. Ces échanges avec des agents de la base sont rarement un succès.
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