tu es pour l'arrêt supplémentaire à Maisons-Alfort - Alfortville, mais que penses tu du fait que certaines communes n'auront plus de trains "direct" pour paris ?
Par direct j'entends "sans correspondance" pas sans arrêt.
D'après ce que j'ai pu lire, il n'y a aucun lien entre les arrêts supplémentaires et la suppression de trains Ris-Orangis -- Paris. Même pas une coïncidence de calendrier, puis que si le projet est mené à terme, c'est dans un an.
Les arrêts supplémentaires à Maisons-Alfort - Alfortville, n'en déplaise aux utilisateurs en amont (ou aval, selon le matin ou le soir), c'est un progès indéniable pour les usagers (nombreux !) de la gare. Et même si on se sent parfois brimés, pénalisés, il faut bien intégrer que l'intérêt commun, ce n'est pas la somme des intérêts individuels...
A ce sujet, peut-être toujours dans l'intérêt des usagers de Maisons-Alfort - Alfortville, une 3e sortie serait la bienvenue également, à mon humble avis, vu le flot des voyageurs, du côté nord des quais (passerelle ? tunnel ? Coût ? faisabilité ?).
Maintenant, à mon avis, la perte d'un train direct pour Paris est plus qu'un désagrément contribuant à l'intérêt commun... Même, avec un train en correspondance même quai et départ immédiat. Utilisateur, contribuable et citoyen lambda, j'avoue avoir du mal à concevoir un plan d'urgence qui donne l'impression d'une très forte dégradation du service, d'un "abandon" de certaines villes ou quartiers.
En se hasardant à un parallèle peut-être malvenu, en voyant "l'épisode des banlieues", à entendre les discours qui ont suivi, j'avais plutôt l'impression que plan d'urgence rimait avec "faire mieux !" (ou en donner l'impression).
Enfin, pour revenir au titre de ce topic, 4 jours de grève après celles du 22 et 23/11, heu, ben sans parler de "privilège" ( n'importe qui peut se présenter à l'embauche à la SNCF ), ces cheminots, là, ont-ils une vue un peu plus large sur ce qu'est la vie des autres ? De ceux qu'ils transportent ? Ben ces gens-là, d'une, ils leur pourrissent la vie, et de deux, ben, ces gens-là, le jour d'une mise en cause réelle du service public, risquent de ne rien défendre, ayant le sentiment d'avoir été trahis par les cheminots.
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