Messagepar benhur » 24 mars 2007, 12:09
La photo de poudou est intéressante ; on voit bien les risques démesurés (à ce stade, la zone dite dangereuse est atteinte) que prennent ces jeunes pour inscrire leurs "signatures" à des endroits dont ils savent qu'ils sont inaccessibles aux agents de nettoyage courant pour des raisons de sécurité.
Le seul moyen de détagger le toit des trains, c'est le passage en ateliers. Et pas n'importe où, car ils faut disposer de bacs récupérateurs pour les produits d'enlèvement des tags, très corrosifs et toxiques.
La recrudescence des tags est très nette depuis quelques mois, malheureusement.
La solution qui consiste à tagger le toît en passant par les fenêtres ouvertes (typique sur Z6400 à Saint-Lazare) alors que le train roule est toute aussi suicidaire.
Pour revenir sur ce qui a été dit plus haut, un jeune a malheureusement été gravement électrisé dans la zone faisceaux marchandises de Juvisy. Il était passé avec son copain par un grillage troué. Repérés par des agents SNCF, les deux jeunes ont visiblement couru derrière une rame. Après, c'est plus flou : l'un des deux serait monté sur le toît d'un wagon, pour se faire phoographier disent les uns, pour voir où étaient les agents SNCF disent les autres.
En tout cas, il est monté au mépris de l'avertissement figurant à côté de l'échelle de chaque wagon, sur les risques électriques.
Et la famille d'accuser la SNCF... Certes le grillage était troué, mais comment vérifier l'entretien de milliers de kilomètres de grillages...
A ce sujet, vous avez sans doute dû remarquer les travaux de sécurisation de l'avant-gare à Paris Gare de Lyon (Surface) : grillages, vidéo-surveillance, etc...