Messagepar x58 » 28 févr. 2018, 14:06
En faisant fouiller par Google ce à quoi les rails doivent résister, j'ai trouvé un poste d'un cheminot manifestement dans cette partie sur... Cheminot.net
Les rails longs sont tendus pour compenser la dilatation quand ils chauffent sous le soleil (non, ils ne fondent pas!). Une hypothèse est faite sur la température "à cœur". Cette hypothèse n'est pas la même sur tout le réseau de SNCF. La valeur retenue est plus élevée dans le sud que dans le nord.
À partir de cette température de référence, une plage de température permettant l'utilisation normale en est déduite. L'amplitude de cette plage dépend de la tension du rail.
Mais ce n'est jamais aussi large que -30 à +30.
Il serait intéressant d'ailleurs de connaître toutes ces valeurs pour le RER D. Imaginez que les secteurs de Paris sud-est et Paris Nord n'aient pas adopté les mêmes références...
Cette tension du rail explique la plupart des ruptures, qui sont souvent des soudures qui lâchent à cause d'un défaut indétectable et un contrôle périodique défaillant. Les ruptures de rail sont aussi souvent près des aiguillages.
Enfin, la nuance d'acier adoptée pour le rail à son importance. Un rail en acier"dur" sera inusable mais moins tolérant aux grandes variations de températures, alors qu'un acier "tendre" s'usera mais ne cassera pas aussi rapidement.
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x58 le 28 févr. 2018, 15:12, modifié 1 fois.